Mise à jour du 05 Juillet 2019



Syros la capitale des Cyclades




Déjà le mois de Juillet, maintenant il fait chaud et l'eau est à 25°. Depuis que nous sommes partis, nous avons fait 450 miles soit 833 km et le rythme du voyage va maintenant se calmer en vue du Péloponnèse.

La Nef de Mando nous à rejoint et nous partons ensemble vers antiparos au sud de Paros, dans  le lagon de Despotiko.



Dîner à la taverne avec vu sur les poulpes qui seront bientôt dans nos assiettes.


Après deux jours de tranquillité, nous nous mettons en route pour Syros la capitale des Cyclades.

Nous retrouvons les monstrueux ferrys qui relient les îles de la mer Egée de toute leur puissance.


En nous rattrapant, la Nef accélère par peur de la collision.


De part sa position centale, Syros est la capitale économique des Cyclades.  
 La ville d'Ermopoulis est construite en amphithéâtre, elle étend ses ailes sur deux collines d'où dégringolent les cubes couleur pastel des maisons.  Au sommet de chacune d'entres elles se dressent deux basiliques. 
A droite de l'image, la basilique Orthodoxe d'Anastaseos et à gauche la basilique Chrétienne de St Georgios



La basilique Orthodoxe, ici on fait le signe de croix en commençant de haut en bas et de droite à gauche.



 Et la on fait le signe de croix en commençant de haut en bas et de gauche à droite

Les moines catholiques se sont installés à Syros à partir du XIIIe siècle, convertissant les habitants au catholicisme. En même temps, ils ont apporté leurs habitudes culinaires : l’élevage des vaches par exemple. Les îles des Cyclades sont sans doute les seuls endroits de Grèce où l’on fabrique du fromage avec du lait de vache pur.



 La ville industrieuse avec son chantier naval et ses grues qui transpercent le ciel. 



Et ses immenses cales de mise à sec de cargos, de ferrys ou de pétroliers.



   Quelques pas suffisent pour être subjugué par la splendeur de la ville, surtout lorsque, au détour d'une ruelle, on débouche sur l'élégante place de l'hôtel de ville, haut lieu de la volta (promenade) du soir et des concerts en plein air, avec ses palmiers, ses arcades et son kiosque à musique.


Spécialité de l’île , les câpres disponibles sur chaque rocher, sur chaque côte abrupte, sont utilisées fraîches ou au vinaigre, en boutons ou en feuilles pour aromatiser différentes spécialités. Comme par exemple la salade de câpres, les beignets de câpres et d’aneth, de l’agneau ou du poisson aux feuilles de câpres fraîche


L'autre spécialité de l’île, les loukoums fondants aux parfums de rose, de miel, de pistache, de mastic, de bergamote… Les loukoums ne sont pas nés à Syros . En effet, pendant la guerre d’indépendance, de nombreux habitants des îles de Chios, de Psara et  d’Asie Mineure, sont venus se réfugier à Syros, qui bénéficiait de privilèges particuliers. Ils ont largement contribue au développement spectaculaire de l’île et y ont apporté leur cuisine, bien plus orientale.


Bâtons de cannelle géants


En prévision d'un gros coup de vent nous trouvons refuge à Finikas. C'est un village et une baie au sud-ouest de Syros qui permet de s'abriter du meltem quand il souffle très fort, et comme c’était  d'actualité, nous nous y sommes abrités.


Nous y sommes restés une semaine en attendant qu’Éole daigne se calmer.




 La baie est très calme, mais attention quand on pointe le nez dehors.


Les chiens se mettent au paddle.


Plage de Galissas


Ses poissons mis en cage


Et ses amoureux transis


Demain aux aurores départ pour Poros, nous allons profiter d'une accalmie pour faire 70 miles et quitter les Cyclades.  
Le voyage va se passer plus tranquillement à partir de Poros. nous allons descendre le long du Péloponnèse et nous avancerons vers Kalamata.
A bientôt à toutes et à tous.


De très gros bisous à nos petits chéris




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