Ici, dans cette partie du Péloponése, l'Histoire avec un grand H est si intense qu'une
mise à jour ne suffit pas. vous en aurez donc trois. D'abord Pylos, ensuite Methoni et enfin Koroni
Pylos et la baie de Navarin
La cité moderne de Pylos est assurément l'une des villes
côtières les plus attrayantes de Grèce. Le visiteur qui arrive à Pylos a
réellement l'impression qu'il se trouve sur une île
Cette charmante petite ville d'environ 3000 habitants est bâtie en amphithéâtre sur et entre-deux collines
à l'extrémité
sud de la baie de Navarin; l'île de Sphactérie (une
barrière rocheuse longue de 4.6 km. et large d'environ 135 m.) protège la
baie
Etretat
???
A
l'entrée de la baie, dominant la ville et
la rade de Pilos, la puissante citadelle
Cette forteresse édifiée en blocs de pierre de
taille surplombe l’ouest de la ville de Pylos.
Elle a été construite par les Turcs en 1573 alors qu'ils
dominaient toute la Grèce afin de pouvoir surveiller et protéger l'entrée sud
de la baie de Navarin et ainsi défendre le port et la région.
Par la suite, elle a été consolidée par les Vénitiens lors de
l'occupation de la Grèce (1686 - 1715) puis reprise par les Turcs jusqu'à la
célèbre bataille de Navarin en 1827.
Dès 1828, elle fut restaurée par les Français qui réalisèrent aussi divers édifices comme le bâtiment "Maison-Barracks".
Au centre: l'église de la
Transfiguration (Métamorphosis) est à la base une mosquée construite
par les Turcs, qui par la suite a été transformée en église orthodoxe (Aghia
Sotiria) par les Grecs.
L'ensemble du site représente un périmètre de 1566 mètres
offrant un superbe panorama sur la baie de Navarin et l'ile de Sphactérie.
Les remparts, les bastions, les citernes ainsi que tous les "accessoires" encore visibles à ce jour donnent une image claire des efforts de ses créateurs afin de rendre cette forteresse imprenable
La bataille de Navarin est considérée comme la
dernière grande bataille navale de la marine à voile, avant l'avènement des navires à
vapeur, des cuirassés et des obus, mais aussi comme une étape
décisive vers l'indépendance de la Grèce et comme l'une des premières
« interventions sous un prétexte humanitaire » de l'histoire.
Par le traité
de Londres du 26 Juillet 1827, la France, le
Royaume Uni et la Russie étaient convenus d'intervenir entre les
belligérants de la guerre d’indépendance Grecque pour faire cesser les
« effusions de sang ». Une flotte tripartite, commandée par Henri de Rigny, Edward Codrington et
Login Van Geiden, fut envoyée
dans ce but. Après avoir réussi à empêcher divers affrontements, les amiraux
décidèrent de faire une démonstration de force dans la baie de Navarin où se trouvait la flotte ottomane,
essentiellement composée de navires Turcs
et Égyptiens. Celle-ci était ancrée dans une disposition de fer à cheval, destinée
à impressionner la flotte des puissances qu'elle attendait. Des coups de feu
tirés d'un navire ottoman, avant que tout ordre ait été donné en ce sens,
entraînèrent une bataille qui n'était projetée par aucun des deux adversaires.
Malgré leur infériorité numérique, les navires des
puissances étaient largement supérieurs à leurs adversaires. Dans un combat qui
se déroula pratiquement à l'ancre et à bout portant, leurs artilleurs firent
des ravages dans la flotte ottomane. Les plus petits navires de la flotte des
puissances, qui ne s'ancrèrent pas, remplirent avec succès leur mission de
neutraliser les brûlots, l'arme
ottomane la plus redoutable, ce qui aida à la victoire finale.
Sans perdre un seul navire, mais après avoir subi
d'importants dégâts, la flotte franco-russo-britannique détruisit une
soixantaine de navires Turco-égyptiens.
Le jeu des
puissances européennes était alors ambigu, tout comme celui de leurs
représentants au Levant(est). Le soulèvement grec, considéré comme libéral et
national, ne convenait pas à l’Autriche de Metternich(Allemagne de Merkel),
principal artisan de la politique de la Sainte-Alliance(Europe). Cependant, la
Russie, autre gendarme réactionnaire de l’Europe, était favorable à
l’insurrection par solidarité religieuse orthodoxe et par intérêt
géo-stratégique (contrôle des détroits des Dardanelles et du Bosphore). La
France de Charles X, autre membre actif de la Sainte-Alliance (elle venait
d’intervenir en Espagne contre les libéraux), avait une position ambiguë :
les Grecs, certes libéraux, étaient d’abord des chrétiens et leur soulèvement
contre les Ottomans musulmans pouvait ressembler à une nouvelle croisade. La
Grande-Bretagne, pays libéral, s’intéressait surtout à la situation de la
région sur la route des Indes et Londres désirait pouvoir y exercer une forme
de contrôle.".
C'est étonnant comme l'histoire se répète
Voilà prochaine étape à 10 miles de là : Méthoni ou Modon du temps des croisades
A bientôt
C'est étonnant comme l'histoire se répète
Voilà prochaine étape à 10 miles de là : Méthoni ou Modon du temps des croisades
A bientôt
Loulou avec s a Maman et son Papa en vacances
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire